Des observations record à 172 mètres de profondeur pour éclairer comment le corail « dur » survit sans lumière

En eaux peu profondes (inférieures à 30 mètres), la survie des coraux durs dépend d’algues unicellulaires photosynthétiques vivant dans leurs tissus, les zooxanthelles. Mais comment le corail s’adapte-t-il lorsque la lumière disparaît en profondeur ? Des chercheuses et chercheurs français du CNRS, de l’EPHE-PSL et leurs collaborateurs internationaux, associés à Under the Pole (Expédition III), ont étudié, pour la première fois à travers les archipels de la Polynésie française, la répartition de ces coraux dits mésophotiques, depuis la surface jusqu’à 120 mètres de profondeur (avec une descente record à 172 mètres !).

Tandis que la quantité de lumière s’atténue vers le fond, en plus de son association avec les zooxanthelles, le corail s’associe à une autre algue, filamenteuse, qui s’insère dans son squelette.

Ces algues pourraient ainsi jouer un rôle important dans l’adaptation du corail à la vie en profondeur, car elles captent les longueurs d’onde faibles, seules rémanentes dans les tréfonds.

Ces travaux apportent de nouvelles connaissances sur les écosystèmes coralliens profonds, qui sont au cœur d’un intérêt grandissant quant à leur rôle potentiel de refuge par rapport aux récifs de surface plus directement menacés.

                                                                                                                 Par le CNRS

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